Je me suis ENFIN lancée dans la lecture VO et j'ai choisi mon premier livre en fonction de 2 critères:
  • Une auteur que j'adore
  • Un livre très court et facile (ici spécialement conçu pour les dyslexiques)

    Mon expérience avec la VO fut très intéressante car j'ai lu ce court livre en à peine une grosse demi heure.
    Parlons tout d'abord de la facilité de lecture : Ce roman est donc conçu pour les dyslexiques donc très aéré, une mise en page facile, des phrases courtes, des mots faciles pour les non anglophones. Je l'ai donc dévoré d'une traite.


    Jess et Tilly sont les meilleurs amies du monde et elles ne se quittent plus. Jess sort avec Cam mais elle a "foiré". En effet elle a embrassé un autre garçon et Tilly ne l'accepte pas car elle prétend que ces choses là ne sont pas correctes. Cam, le petit ami de Jess ne se doute bien entendu de rien...Ce garçon est juste trop parfait : Riche, agréable, gentil (trop), ....le gendre idéal au point ou les parents de l'un et de l'autre les voient déjà mariés. Mais Jess n'est pas certaine de cet amour si parfait.
    Tilly elle....est amoureuse mais ...d'une fille....

    L'histoire est donc très simple mais les mots utilisés par Cat Clarke sont toujours très (trop) poignant et prenant. Je n'ai pas réussi à lâcher mon roman à cause de la tournure des évènements. Ayant déjà lu quelques romans de l'auteur, je sais qu'elle ne se maintient pas dans une jolie histoire et que ça va faire mal et c'est encore le cas pour ce roman. J'ai à nouveau été scotchée par la tournure des évènements.

    Le sujet abordé : L'homosexualité (féminine ici) est un sujet que Cat Clarke connait bien et elle sait poser les mots pour faire passer son message. Elle sait comment parler aux adolescent(e)s pour qu'ils prennent conscience des choses. Elle trouve les mots qu'il faut et c'est tant touchant et poignant.


    Le roman est court, peut être un peu trop court je l'avoue mais l'essentiel y est. Le message est passé, les émotions étaient bien présentes et comme toujours avec Cat Clarke la bombe explose et nous fait ressentir 1001 émotions (même avec seulement 72 pages). Cat Clarke ne me décevra jamais, je pense.....

    Si vous voulez vous lancer dans la VO : Ce livre est fait pour vous.
    Si vous aimez l'univers de Cat Clarke : ce livre est fait pour vous.
 
Éditeur : Jclattès
Auteur : Megan Abbott
Langue : Français
Genre : Drame
Nombre de pages : 350pages
La première chose qui m'a attirée dans ce livre est la couverture si interpellante et le résumé.  Je ne sais pas à quoi je m'attendais mais j'étais curieuse de découvrir ce roman.
Mais ma lecture s'est avéré un peu spéciale car j'ai rarement été aussi dérangée par une lecture....

Nous entrons dans un cercle d'ado : Des pom pom girls ! une jolie bande de filles pleine de paillettes, d'UV et de coupes de cheveux impeccables. La meneuse c'est Beth, qui n'est autre que la meilleure amie de notre personnage principal : Addy. Les deux filles sont inséparables et elles mènent les autres filles à la baguette.
Mais les choses changent lorsque la nouvelle coach arrivent et qu'elle change les règles....

Dans un premier temps, si vous n'êtes pas férue de pom pom girls les premiers abords du roman sont un peu déroutants car on parle beaucoup de termes techniques liés à l’activité du groupe. N'y connaissant rien, j'ai parfois été un peu perdue dans les figure réalisées et les mots utilisés par l'auteur. Mais ce petit détail passe bien entendu en second plan de l'histoire qui est glauque au possible. La nouvelle coach va se rapprocher de ses "élèves" et ne vas pas y aller doucement....
Elle va instaurer ses règles et va pousser les limites des filles au delà du possible...Les filles qui alors s'amusaient en réalisant leurs figures vont devenir des pros, de réelles sportives....Mais cela ne s'arrêtera pas à un aspect sportif.....
L'auteur va vraiment s'intéresser des troubles des adolescentes et elle ne va pas mâcher ses mots... Elle explique entre autre le problème du poids de certaines filles et du passage aux toilettes pour éliminer un maximum ...(ne surtout pas mettre ce roman dans les mains d'ado).
La plume de l'auteur est jolie et facile à lire mais elle réussit à instaurer un trouble dans l'esprit du lecteur. Elle nous met dans une ambiance sombre et assez glauque. On a du mal à lâcher le livre car on ne sait jamais ou l'on va. On sait que ça va mal se finir mais on ne sait pas jusqu'où ça ira...

Vilaines filles est un roman troublant, dérangeant et très bien écrit.

Merci aux Editions JCLattès pour cette découverte
 
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Après cinq années de passion secrête, Clive quitte Sally pour se consacrer à sa famille, laissant Sally en chute libre. Tout commence par une promenade innocente devant chez lui, une petite visite à la brasserie où travaille son fils. Puis Sally se met à épier la femme et la fille de Clive sur Facebook. Mais rien de grave, n’est-ce pas ? Tout le monde fait ça, non ? Jamais, depuis Liaison Fatale, les répercussions d’un adultère n’avaient été exposées de façon si dérangeante et pleine d’humour noir. La vengeance d’une maîtresse est un premier roman très prometteur. Car après tout, qui n’a jamais rencontré de femme tout à fait normale qui a perdu la raison après avoir eu le cœur brisé ?

Éditeur : JCLattès
Collection : Petite collection Lattès
Langue : Français
Genre : Drame
Date de parution :  10 avril 2013
Série : /
Nbre de pages : 377
Prix : 11,88€ sur amazon
Ma note :  2/5

Mon avis sur ce roman

Je remercie tout d'abord Livraddict et les éditions JC Lattès qui m'ont permis de lire ce roman en partenariat. Ce livre me faisait vraiment envie tant par son titre que par sa magnifique couverture...Malheureusement, la sauce n'a pas pris avec moi.

Je m'attendais à découvrir un roman fort, limite sanglant, nous racontant les tribulations d'une maîtresse blessée mais nous sommes loin de ce schéma qui me faisait tant envie. J'avais envie de connaître les actes de vengeance mis en place mais je les ai attendus tout au long de ma lecture.

Nous entrons dans la vie de Sally qui a été abandonnée par son amant. celui-ci a décidé au bout d'une longue relation de retourner auprès de sa famille et donc de sa femme avec qui il vit depuis 25 ans. Il lui avait pourtant promis de ne jamais la blesser et de ne jamais lui faire de mal. C'est la descente aux enfer pour Sally qui voit donc une psychanalyste.  Celle-ci lui conseille de tenir un journal pour faire sortir tous ses démons.
Elle adressera ce journal à Clive et c'est ce journal que nous tiendrons entre nos mains.

C'est un journal écrit à la première personne et sans chapitre ni arrêt. Je dois dire que cela m'a énormément perturbé pendant ma lecture car j'aurai aimé soufflé un peu et pouvoir m'arrêter et passer à autre chose à certain moment mais nous restons dans cette écriture plate et lasse.

Il est certains que nous lisons là les mots d'une femme blessée, trahie et qui se sent mourir par ce qui lui arrive mais nous n'avons aucune action, aucun rebondissement et une morosité constante pendant près de 400 pages. Sally s'abandonne à son journal et oublie la vie qui l'entoure. Malgré son fort malaise, son appel au secours et sa dépression je n'ai éprouvé aucune empathie pour sa situation. Peut être est-ce par ce que moi même je n'ai jamais vécu telle situation?

Les thèmes abordés sont certes très forts et poignants mais cela n'a pas suffit à mon plaisir littéraire car je dois bien l'avouer je me suis totalement ennuyée. J'ai d'ailleurs lu ce livre en plusieurs fois pour ne pas m'étouffer avec le style beaucoup trop plat. Sally a beaucoup d'auto-dérision, elle se fait également une auto-psychanalise mais parfois les mots et les termes sont redondants, on répète souvent la même chose.  On attend que quelque chose se passe mais ce quelque chose n'arrive jamais.

L'auteur a su néanmoins nous narrer sa détresse et sa dépression avec brio mais cela n'a pas suffit pour moi.

Je regrette d'avoir été accroché par ce titre que je ne comprends pas aujourd'hui. Je n'ai donc pas, comme vous l'aurez compris, été convaincue par ma lecture et j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps en lisant ce "journal". Je m'attendais à beaucoup plus....
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Livre lu dans le cadre de mon Challenge :Reading 14 avec Fleur

 
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Marie et Carole, deux amies d'enfance originaires de Lille, se trouvent séparées quand Carole part vivre avec son mari Fabrice dans un petit village retiré de l'arrière-pays niçois. Elles décident alors de s'écrire, mais au cours de ces échanges, la Carole que Marie connaissait si bien semble peu à peu s'effacer... Que lui arrive-t-il et quel secret cherche-t-elle à cacher derrière ces mots si minutieusement pesés ?

Éditeur : Ed Calepin
Langue : Français
Genre : Drame - Format Ebook
Date de parution : 28 mai 2013
Série : /
Nombre de pages de l'édition imprimée : 163 pages
Prix : 2,99 sur amazon
Ma note :  4,5/5

Mon avis sur ce roman

Marie et Carole sont des amies depuis la maternelle. Une amitié comme on en fait plus, une histoire de sœur de cœur. Lorsque Carole tombe amoureuse sur un coup de foudre, c'est la séparation. En effet, son mari a été muté dans le sud et nos deux amies sont maintenant obligée de subir la séparation. Aussi douloureuse soit elle.
De plus Carole vit à la campagne maintenant et aucun réseau GSM, ni internet ni téléphone fixe. Elle n'est en contact avec le monde extérieur que lorsqu'elle va sur le pont près de chez elle ou elle capte quelques ondes GSM.
C'est alors qu'une communication épistolaire qui va lier nos deux amies.

Je n'avais jamais lu de roman épistolaire avant celui ci et je remercie les Editions Calepin pour ce merveilleux envoi car cette histoire m'a complètement bouleversée.

Nous suivons donc nos deux amies qui ne réussissent à communiquer que par lettres. Très rapidement, Marie qui connait Carole comme si c'était son sang va se rendre compte que quelque chose ne va pas. Les lettres de Carole sont parfois très tristes, elle raconte sa vie de couple avec un mari qui l'empêche de travailler, d'avoir des amies et de vivre une vie normale.
Carole a du jour au lendemain plaqué sa vie de femme citadine pour vivre avec l'amour de sa vie mais les choses ne se passent pas très bien et étant très seule, son unique façon de libérer son mal être est de communiquer avec son amie. Ses lettres sont tantôt affreusement tristes et tantôt rassurantes. Elle a besoin de libérer son mal mais d'un autre coté elle essaie de se convaincre que tout va bien....
Marie de son coté, ne pouvant communiquer QUE par courrier, a beaucoup de mal à rester inactive dans ce désarroi qu'elle ressent chez son amie....Une relation bien compliquée....

J'avais un peu peur au début de me lasser de ce type de roman mais j'ai été surprise de découvrir comme l'envie de lire encore une lettre m'envahissait. J'avais l'impression d'avoir trouvé une correspondance interdite et que je m’insinuais dans la vie d'autrui. C'est assez étrange cette impression de violer la confidentialité d'une correspondance mais le roman se veut ainsi et j'ai agréablement été surprise.
Les lettres ne sont pas longues, elles laissent deviner certains éléments et en tant que lecteurs, nous n'avons qu'une envie : Savoir ce que l'autre va répondre.

J'ai été bouleversée par les lettres de Carole qui essaie tant de soulager son mal par l'écriture que de rassurer son amie. Elle fait pire que bien car, aussi loin que puisse vivre Marie, elle n'a pas abandonnée son amie une seule fois. Elle a été là pour elle malgré la distance, les communications difficiles, etc... J'ai énormément apprécié cette relation d'amitié mise en avant dans ce roman. Un thème très fort que j'ai pris plaisir à découvrir. Une belle relation d'amitié est ici mise en avant et elle nous fait rêver.


Mal dans la peau est un titre magnifique lorsque les mots sont compris. Lorsque l'auteur nous explique au travers des lettres la signification de ce titre, j'en ai eu la chair de poule et j'ai totalement apprécié cette façon de dire les choses.

On passe près du coup de coeur  pour moi, simplement parce que la fin est arrivée trop vite et que je m'attendais à autre chose. Un peu déçue par la fin de ce roman mais je ne m'arrête pas à ces dernières lignes car je vous conseille ce livre numérique qui va vous emporter dans une communication très addictive.

Un roman court à lire de toute urgence
 
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Au coeur des angoisses de toute mère, un premier roman au suspense redoutable.

Jeune maman débordée en pleine crise conjugale, Ruth Donaldson reprend espoir le jour où elle embauche Agatha. En un rien de temps, Agatha réorganise la maison, plante un petit potager, persuade Betty, cinq ans, de faire ses nuits dans son lit et parvient même à apprivoiser le petit Hal qui, à trois ans, n'a toujours pas prononcé un mot. Bref, la baby-sitter parfaite.

Un peu trop parfaite... Car tout à son soulagement de pouvoir souffler et se consacrer de nouveau à son job et à son mari,
Ruth ne réalise pas qu'Agatha a autre chose en tête que le bien-être des petits. Et que derrière ce masque de perfection se cache une personnalité troublée prête à tout pour exercer sa dangereuse emprise...

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Éditeur : Pocket
Collection :  Pocket roman
Langue : Français
Genre : Contemporain drame
Date de parution :  16 mai 2013
Série : /
Titre en VO : Everything and nothing
Nbre de pages : 320
Prix :  6,36€ sur amazon
Ma note :  4,5/5


Mon avis sur ce roman

Ce roman me faisait envie depuis sa sortie poche pour son synopsis assez intéressant et une histoire qui me semblait palpitante. C'est donc un plaisir pour moi de pouvoir découvrir et chroniquer aujourd'hui ce livre.

Nous entrons dans l'univers de Ruth et Christian, un couple qui vit des moments difficiles. Christian l'a trompée il y a quelques mois et ils sont en pleine reconstruction d'une famille. Pendant ce temps là, Ruth tente de vivre à la fois une vie de maman et de femme d'affaire. Mais les choses se compliquent, Ruth commence à faiblir, à perdre l'envie maternelle, à être dépassée par sa vie et les évènements environnants. De plus ses enfants reflètent son mal être : Hal le plus petit de 3 ans ne mange toujours pas de nourriture solide et Betty la plus âgée ne passe pas une nuit sans se réveiller.
C'est alors qu'ils décident d'engager une nounou à temps plein, c'est à dire 24h/24. Celle ci sera donc logée, nourrie et blanchie. C'est en Agatha qu'ils trouvent la perle rare car celle ci s'investit totalement dans son travail. Enfants, ménage, cuisine, elle mène tout de front du haut de ses 24 ans. Mais parfois peut être un peu trop...

Ce roman nous raconte clairement l'histoire d'un couple qui souffre et c'est ce qui est mis en avant plan. La vie de Ruth et Christian est la priorité de ce roman et l'auteur réussit à nous faire ressentir tant les émotions de Ruth que ceux de Christian. En tant que maman, je n'ai eu aucun mal à m'identifier à Ruth et aux sentiments qu'elle a pu ressentir. Mais malgré la bêtise de son mari, j'ai pu à quelques moments me plonger dans son univers à lui.
Cette histoire de couple prend vraiment aux tripes car cela peut nous arriver à toutes et cela est tant effrayant que fascinant à la fois.
La plume de l'auteur m'a emportée et je n'ai pas pu lâcher mon livre avant la révélation finale. Ce roman qui n'est pas un thriller au sens propre du terme m'a donné cette impression de lecture addictive et prenante.

A coté de l'histoire familiale, découvrons les failles d'Agatha et son objectif en intégrant la famille. L'auteur nous livre des détails prenants tout au long de l'histoire et petit à petit nous comprenons le but d'Agatha et le pourquoi de ses actes. Je regrette un peu que cet aspect de l'histoire ait été mis en second plan et que nous n'ayons pu apercevoir que des brides de la baby-sitter. J'aurai aimé plongé un peu plus sans son univers, quitte à rajouter quelques pages au roman.
Cela n'a en aucun cas entravé ma lecture que j'ai trouvé délicieuse. Lire un livre en une seule journée n'est pas une habitude chez moi mais Araminta Hall a réussit ce pari qu'est une addiction totale à son roman.

Je ne conseille pas ce livre à tout le monde : Il risque de toucher plus profondément les mamans que les jeunes célibataires sans enfants. C'est ce que je remarque personnellement, je ne pense pas que j'aurai pu être touchée par la vie de Ruth si je n'avais pas moi même été une maman. Maintenant peut être que ce roman vous touchera en plein coeur, et si vous pensez que ce sera le cas, n'hésitez pas et foncez car cette plume en addictive et j'ai fait partie de la famille Donaldson pendant plusieurs heures.

Je vous conseille donc ce livre qui est un contemporain orienté drame familial et je vous invite donc à découvrir la plume de cette auteur si vous ne l'avez jamais lue avant ca. Il y a une moral dans ce livre, une moral assez forte sur la vie de famille et la vie de couple. Je vous invite à la découvrir car personnellement elle m'a beaucoup touchée.


Petite note à signaler : Ce roman ne comporte aucun chapitre. Ce fut assez déroutant au début mais je m'y suis vite habituée et ma lecture ne faut en aucun cas entravée par ce petit défaut. Je tenais à vous le signaler

 
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Paris 2002. Julia Jarmond, journaliste américaine, est chargée de couvrir la commémoration du Vél d'Hiv. Découvrant avec horreur le calvaire de ces familles juives qui furent déportées à Auschwitz, elle s'attache en particulier au destin de Sarah et mène l'enquête jusqu'au bout, au péril de ce qu'elle a de plus cher.

Paris 16 juillet 1942. A l'aube la police française fait irruption dans un appartement du Marais. Paniqué, le petit Michel se cache dans un placard. Pour le protéger, sa grande soeur l'enferme et emporte la clef, en lui promettant de revenir. Mais elle fait partie des quatre mille enfants raflés ce jour-là...


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Éditeur : Le livre de poche
Collection : Littérature & Documents
Langue : Français
Genre : Contemporain
Date de parution :  22 septembre 2010
Série :/
Nombre de pages: 416 pages
Titre original :  Sarah's Key trad. Agnès Michaux
Prix :  6,74 €
Ma note : 5/5

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C'est avec beaucoup d'émotions que je clôture ce roman et que je lui attribue un coup de coeur. En lisant la 4e de couverture j'avais pourtant eu une certaine réticence à la lecture de ce roman mais c'est vraiment sans regret que je vous dévoile mon avis aujourd'hui.

Tatiana de Rosnay est une auteur que j'avais vraiment envie de découvrir et c'est pour divers challenges que j'ai sortir ce roman de ma bibliothèque ce mois ci.
Nous partons à la découverte de Julia, une journaliste, la quarantaine, mariée, une fille de 10 ans. Elle se voit attribuée l'écriture d'un article sur un sujet dont elle ignore tout : Le Vel d'Hiv (plus d'informations ici : HISTOIRE.) En effet Julia est une américaine et elle ne connait donc rien de la catastrophe de cet été de 1942, elle ne sait pas que les juifs ont été arrêtés puis tués... Etc...
C'est en se renseignant pour son article que Julia va prendre son article un peu plus à coeur que prévu et va commencer à faire des fouilles très approfondies, principalement sur une certaine Sarah.

Tatiana de Rosnay nous fait une narration en parallèle : Nous avons d'un coté la vie de Julia avec ses recherches et de l'autre la vie de Sarah en 1942 avec ses horreurs. Les chapitres sont alternés et cela donne un certain rythme à l'histoire.
Les chapitres étant plutôt très courts, j'avoue que j'ai pris grand plaisir à tourner les pages rapidement et à me laisser submerger par l'envie de lire "encore un chapitre". C'est toujours un bonheur pour moi, lectrice, de découvrir les chapitres courts car ils apportent un certain rythme que j'apprécie grandement.
J'ai adoré découvrir la "vérité" en même temps que julia, j'ai aimé parcourir ces lignes en me demandant ou j'allais et ce que j'allais moi aussi découvrir. J'ai vraiment un coup de coeur pour la plume de cette auteur que je découvre avec un réel grand plaisir.

Ce livre m'a totalement éblouie, moi qui ne suis pas du tout adepte des histoires de guerre, avec les juifs, les allemands etc...Ici je n'ai éprouvé aucune difficulté à m’imprégner de ce roman, je dirai même plutôt que j'ai eu beaucoup de facilité à le lire et à être avec "eux". L'auteur a une plume telle que j'ai été émue et j'ai partagé les joies et les peines de Julia, les découvertes et les angoisses qu'elle a pu ressentir tout au long du livre. J'ai été "elle" pendant ma lecture et j'ai totalement adhéré à ce ressenti que j'ai éprouvé tout au long de ma lecture.
Rares sont les livres qui me font monter la boule dans la gorge et celui ci en fait partie. Rares sont également les livres que j'ai du mal à lâcher, que j'ai du mal à quitter et celui ci en fait partie aussi.

Au moment de ma lecture, le film est passé sur les écrans et je vous avoue avoir eu beaucoup de mal à ne pas le regarder. En effet je déteste lire un lire après avoir vu le film donc je l'ai enregistré et il me tarde VRAIMENT de regarder ce film, en espérant ne pas être déçue.

Attention ce livre est classé dans les drames contemporains, ce n'est pas toujours facile à lire car on y découvre des éléments difficiles mais dès que vous vous sentez prêt(e)s, foncez !!! Foncez vraiment pour découvrir ce merveilleux livres qui mettra vos émotions en avant plan.
Entre quête personnelle, histoire et sentiments, l'auteur nous a livré ici un petit bijou de la littérature.

L'auteur en quelques mots
Tatiana de Rosnay est née le 28 septembre 1961, à Neuilly-sur-Seine. Balance ascendant Scorpion. Elle se décrit comme étant "franglaise". Elle a été élevée à Boston et à Paris. Son père est français d'origine russe, sa mère, anglaise. Tatiana a écrit son premier roman dans sa langue maternelle, l’anglais, à l'âge de 11 ans, sur un cahier Clairefontaine.  Après des études littéraires en Angleterre, à l’université de East Anglia, Tatiana a travaillé à Paris comme journaliste, pour Vanity Fair, Psychologies, ELLE et le JDD.  Elle a publié son premier roman, L'Appartement témoin, en 1992. Depuis, elle a publié onze romans en France, dont Elle s'appelait Sarah, vendu à neuf millions d'exemplaires dans le monde. Tatiana aime le bleu turquoise, les voyages, le rire, les figuiers, Mozart, Emile Zola, Virginia Woolf et la musique disco. Sa romancière préférée est Daphné du Maurier. Elle vit à Paris avec sa famille.
Source: http://www.tatianaderosnay.com

Lu dans le cadre des challenges suivants :

 
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Les « vaches de Staline », c’est ainsi que les Estoniens déportés désignèrent les maigres chèvres qu’ils trouvèrent sur les terres de Sibérie, dans une sorte de pied de nez adressé à la propagande soviétique qui affirmait que ce régime produisait des vaches exceptionnelles. C’est aussi le titre du premier roman de Sofi Oksanen, dont l’héroïne, Anna, est une jeune Finlandaise née dans les années 1970, qui souffre de troubles alimentaires profonds. La mère de celle-ci est estonienne, et afin d’être acceptée, cette femme a tenté d’effacer toute trace de ses origines, et de taire les peurs et les souffrances vécues sous l’ère soviétique. Ne serait-ce pas ce passé qui hante encore le corps de sa fille ? 


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Éditeur : Le livre de poche
Collection :  /
Langue : Français
Genre : Contemporain
Date de parution :  17 avril 2013
Série :/
Nombre de pages: 552 pages
Titre original :  Stalinim lehmät (2003)
Prix :  7,50 €
Ma note : 3/5


Les vaches de Staline en édition de poche sortira dans 2 jours, à savoir le 17 avril 2013 mais d'ores et déjà je vous invite à pénétrer dans l'univers si particulier de Sofi Oksanen.

L'histoire qui nous est narrée ici alterne entre le passé le présent et sincèrement je ne l'avais pas compris tout de suite car oui il faut un temps d'adaptation pour "comprendre ce roman". Ce roman qui nous raconte la vie de Katariina et de sa fille, Anna. Deux femmes que la vie n'a pas aimée, deux femmes qui n'ont pas vu que le coté rose de la vie.
On alterne entre l'enfance de Katariina et sa vie actuelle et pareil pour Anna nous parcourons tant sa vie d'enfant que sa vie actuelle, sa vie de boulimique anorexique. Un souci qui nous est expliqué de façon rude et intense : comment elle se faisait vomir, ce qu'elle mangeait, .... Les détails sont poignants et pourtant si intenses à la fois.
Katariina est elle partagée entre l'Estonie et la Finlande (immigrée Finlandaise) et c'est là je pense que le bas blesse pour une lectrice quelconque comme moi c'est que je n'y connais rien à ces deux pays ni à leurs différences tant politiques que territoriales donc il y a certains passages que je n'ai pas vraiment compris ou qu'il m'a fallu plusieurs lectures pour arriver à mettre un début et une fin.
La plume de l'auteur est juste ...comment pourrais je vous expliquer la plume de Sofi Oksanen ? Tant incroyable que brouillon. J'ai parfois eu l'impression que l'auteur nous couchait sur papiers des éléments, des évènements, des faits mais sans y mettre ni un lien ni un début ni une fin... Il nous faut une lecture intensive et parfois rude pour comprendre et faire un puzzle de tout ce qu'elle nous raconte.
Et pourtant ce livre a été une superbe découverte. Il m'a été difficile de me séparer de ce roman qui m'appelait quotidiennement et qui me forçait à le terminer. Sofi Oksanen est juste impressionnante parce que sa plume est malgré tout très addictive. Elle manque de fraîcheur mais elle est pourtant très intense et impressionnante.
Cette auteur me fait penser à une éclopée de la vie en recherche de poésie et j'ai pris beaucoup de plaisir à la découvrir. Il est certain qu'on ne lit pas du Sofi Oksanen "comme ça" mais je vous invite à lui faire une place dans votre bibliothèque.
Attention ce n'est pas un livre qu'on dévore en 2h ou au bord d'une piscine!!!
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Sofi Oksanen

Oksanen devient connue en 2003 pour son roman Stalinin lehmät (Les Vaches de Staline), qui conte l'histoire d'une jeune fille souffrant de Troubles des conduites alimentaires et parlant de l'image des femmes estoniennes immigrées en Finlande. Ce livre a obtenu le Prix Runeberg. (Source ICI)