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Éditeur : L'archipel
Auteur : Sarah Lark
Série : /
Langue : Français
Genre : Contemporain
Date de parution : 28/08/2013
Nombre de pages : 650 pages

Synopsis

« La légende veut que les premiers Maoris arrivèrent en pirogue depuis la Polynésie. La première image qu'ils eurent de la Nouvelle-Zélande fut cette île enveloppée d'un long nuage blanc. D'où le nom qu'ils lui donnèrent. »


Londres, 1852. Helen, préceptrice de deux enfants dans une riche famille, répond à une annonce qui propose à des jeunes femmes de partir épouser des Britanniques installés en Nouvelle-Zélande.

Sur le bateau qui la mène à Christchurch, elle se lie avec Gwyneira, une jeune noble galloise qui immigre à cause des difficultés financières de son père.

L'amitié entre les deux femmes sera indéfectible malgré les épreuves, les désillusions et la haine, surtout, qui déchirera leurs deux familles. Mais elles auront la joie de voir leurs enfants s'unir et inventer une nouvelle vie, en osmose avec les autochtones et la nature.

Le Pays du nuage blanc, à la faune et à la flore hors du commun, est un personnage à part entière de cette « saga grandiose sur la colonisation de la Nouvelle-Zélande et la culture des Maoris. » (Der Spiegel)
Quel magnifique roman que « Le pays du nuage blanc » !


Nous suivons la vie de 2 femmes sur plus de 25 années. Hélène, préceptrice dans une riche famille londonienne et Gwyneira qui fait partie de la noblesse.


Une paroisse de Nouvelle-Zélande recherche des jeunes filles désireuses de se marier, Hélène décide d’y répondre favorablement tandis que Gwyneira est promise, par son père, à un baron de la laine et doit embarquer pour la même destination.


Gwyneira ne tient pas à se marier, son rêve serait de pouvoir reprendre un jour la direction des affaires familiales ce qui, bien sûr à l’époque, est impensable, la demande en mariage arrive à point nommé, elle s’imagine une ferme où elle serait la maîtresse, une femme de pionnier comme dans les brochures, elle ne rêve pas de thé et de roseraie mais de pouvoir travailler aux côtés de son mari à l’exploitation agricole.

Hélène a, à l’inverse, une vision très romantique, elle rêve de se marier avec un homme cultivé, un homme qui se consumerait d’amour pour elle, elle aura une famille et un foyer bien à elle. Elle en certaine elle aura une belle vie, après tout un homme qui écrit comme Howard, son prétendant, ne peut être fait que pour elle. Fille de pasteur, très croyante, elle voit en cette annonce un signe, c’est Dieu qui la guide vers cette colonie.

Le voyage est long et éprouvant, les deux jeunes femmes lieront connaissance sur le bateau qui les emmène vers leur destin, une amitié très forte qui perdura dans le temps.


J’ai adoré suivre la vie de ces 2 jeunes filles, elles débarquent à Christchurch des rêves plein la tête, avec une conception bien arrêtée sur la vie qu’elles vont mener mais les rêves ne se réalisent pas toujours comme on l’a imaginé, Hélène et Gwyneira vont en faire la douloureuse expérience.

Malgré ce côté naïf qu’elles ont en débarquant elles se montreront fortes face aux adversités qu’elles vont rencontrer, si Gwyneira a déjà ce tempérament volcanique qui lui permet de résister, Hélène d’une autre façon se montrera aussi entêtée que son amie. Elles navigueront entre haine, révolte, mensonges, espoir et désespoir ; leur amitié profonde les aidera à traverser les épreuves que la vie leur réserve.


J’ai été captivée par ces 2 héroïnes, pas seulement pour les personnages mais aussi pour le côté historique que l’on apprend à travers elles.

La situation culturelle et sociale de la Nouvelle-Zélande, les coutumes et la vie des maoris face à la colonisation, l'élevage des moutons, plus tard la ruée vers l’or, chaque situation est admirablement détaillée et m’a intéressée.

Les protagonistes ne sont pas en reste, je me suis attachée à un certain nombre d’entre eux, Dorothée, Lucas, James, Marama ;  j’en ai détesté d’autres comme Howard et Gérald. Des personnages aux caractères forts, tout en profondeur. L’auteure n’a rien laissé au hasard.


A travers son écriture, Sarah Lark fait éprouver les sentiments de ses personnages, leurs aspirations et leurs déceptions. Les descriptions immergent totalement le lecteur, je me suis retrouvée dans ces montagnes et ces plaines que Sarah Lark décrivaient. Je voyais ces merveilleux paysages.


Des passages magnifiques d’autres horribles, l’ensemble nous font passer un extraordinaire moment de lecture. L’auteure nous emmène depuis le projet de départ des 2 femmes jusqu’à la nouvelle génération.


Un roman qui plaira pour ses nombreuses qualités mais qui pourrait rebuter pour le nombre de pages, pour ma part je n’ai pas vu le temps passer.


Aventures, romances, histoires, tout est réuni dans le roman. C’est le premier tome d’une trilogie, je n’ai qu’une hâte c’est de pouvoir lire le prochain opus afin de poursuivre cette saga  intergénérationnelle, retrouver ces personnages et cette atmosphère que j’ai tant aimés.

22/10/2013 03:50:41 am

Tu sais quoi ? Quand je lis ton billet et ce que tu dis de positif de ce livre, je suis presque sûre que ça va être un coup de coeur pour moi. J'en ai maxi 1 par an, voire 1 tous les 2 ans, mais là avec le résumé et ton billet , je le sens !!!!
Des bisous,

Réponse
22/10/2013 05:26:36 am

Comme cajou, je sens le coup de coeur.
Je ne résisterais pas longtemps ^^

Réponse
28/10/2013 12:09:42 am

Pas tout à fait le genre que je recherche en ce moment mais je note le titre pour quand je serai dans l'ambiance car il semble vraiment être une perle !

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