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Jamilet est une jolie jeune fille mexicaine, qui a grandi avec l'idée que l'énorme tache de naissance qui recouvre son dos était la marque du diable. Quand, à 17 ans, la jeune fille perd sa mère, elle part rejoindre illégalement sa tante Carmen aux États-Unis, où elle espère qu'on pourra la soigner. En Californie, Carmen lui procure des faux papiers, grâce auxquels elle trouve un travail de garde-malade dans un hôpital psychiatrique. Jamilet doit surtout veiller sur le Señor Peregrino, un vieil Espagnol acariâtre, qui découvre bien vite la véritable identité de Jamilet et lui vole ses faux papiers. Il ne les lui rendra que si la jeune femme daigne l'écouter raconter le pèlerinage qu'il fit à Saint Jacques de Compostelle, au cours duquel il rencontra Rosa, le grand amour de sa vie. Au contact de Jamilet, Señor Peregrino se libère de son passé douloureux. Jamilet, qui désormais considère le vieil homme comme son grand-père, prend confiance en elle, apprend à lire, s'accepte enfin, et s'ouvre aux autres.

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Éditeur : Archipoche
Collection :  Roman
Langue : Français
Genre : Contemporain
Date de parution : 5 juin 2013
Série : /
Nbre de pages :440
Prix :  8,22€ sur amazon
Ma note :  5/5


Mon avis sur ce roman coup de coeur

Je tiens tout d'abord à remercier les Editions Archi poche pour cet envoi inattendu parce que je pense que je n'aurai pas choisi ce livre moi même et c'est grâce à  une attaché presse super que j'ai pu découvrir ce petit bijou de la littérature.

Jamilet nait dans une famille mexicaine pauvre, d'une mère ayant subi un viol. A sa naissance, Jamilet est recouverte d'une tâche de naissance sur le dos, partant de son coup et descendant jusqu'à ses genoux. Elle fut la risée de ses camarades d'école et de toute la population mexicaine qui le prenait pour le diable.
A 17 ans, elle s'enfuit pour les Etats unis ou elle rêve de trouver un remède miracle, de trouver un bon docteur qui pourra la soigner. C'est donc illégalement qu'elle arrive chez sa tante Carmen et qu'elle trouve un travail dans un hôpital psychiatrique. Un travail alimentaire.
Elle est alors priée de s'occuper du 5e étage ou se trouve un vieux monsieur qui lui racontera une histoire incroyable.....

Là commence la réelle aventure de Jamilet..... Il certes évident que la première partie du roman nous narre sa jeunesse mais bien qu'intéressante, la seconde partie nous embarque dans un univers plus qu'intriguant.

Je ne pensais pas pouvoir me régaler à lire une telle histoire et ce fut pourtant une révélation. L'histoire de Jamilet nous est narré  en parallèle avec celle du Sénor Peregrino  donc nous passons d'un' époque à une autre et ce fut un réel bonheur de suivre tant l'aventure de l'un que de l'autre. J'ai été autant ému par l'histoire de cette jeune fille que par celle de ce vieillard que tout le monde prend pour un fou. Le Sénor Peregrino ne supporte aucune femme dans sa chambre, aucune aide et toutes les aides infirmières qui se sont occupées de lui n'ont pas tenu plus d'un mois et pourtant avec Jamilet, les choses se passent bien différemment. Bien que les instructions soient assez strictes : ne pas lui parler, ne pas l'écouter, ne faire que son ménage et lui apporter son repas, ...Mais Jamilet se laisse emporter par ce vieillard et n'hésite pas à enfreindre les règles.

Jamilet est un personnage auquel on s'attache très vite et qui nous fait vibrer, rêver et pleurer au travers de ses aventures.

La plume de l'auteur fut une révélation, Cecilia Samartin m'était inconnue et c'est une très belle découverte que j'ai fait avec ce roman. Sa plume m'a fait voir des choses incroyables car j'ai pu m'imaginer toutes les scènes comme si je les avais vécues et il m'arrive  pourtant rarement de me plonger totalement et autant dans l'univers des protagonistes des romans que je lis. Comment lâcher ce livre une fois l'avoir commencé? L'auteur réussit à nous mettre une certaine pression et nous donner envie de découvrir plus d'informations sur nos deux héros. Que va t il se passer ensuite? J'ai parfois eu l'impression de lire un thriller tant l'intrigue est parfaitement ficelée. J'aime m'imaginer les fins des romans que je lis et là ce fut juste inimaginable et j'ai eu la chair de poule en découvrant les dernières pages. Il est rare qu'un roman contemporain me fasse un tel effet mais je suis sortie entièrement chamboulée à la fin de ma lecture.

On pourrait s'imaginer un périple à Compostelle lourd et long à lire mais clairement ce livre n'est ni long ni lourd, il est prenant, passionnant, troublant et tout simplement génial.
Lorsque la 4e de couverture nous dit " C.Samartin est la P.Coelho au féminin", je suis entièrement d'accord avec cette remarque.

Comment exprimer maintenant ce que je ressens? Je viens à peine de refermer ce livre et j'avais envie de vous écrire une chronique à chaud tellement j'ai envie de parler de ce livre autour de moi. Je n'ai qu'une seule envie : QUE VOUS LE LISIEZ!!!!!!!! Ce livre est peut être le meilleur livre jamais lu de toute ma vie et comment en ressortir indemne?
J'ai très peur d'entamer un autre roman parce que clairement j'ai peur que tout me semble fade à coté.

Ayant le tome 2 dans ma bibliothèque, mon premier réflexe fut d'aller lire le synopsis ( à ne surtout pas lire si vous n'avez pas encore lu le tome 1 !!!!!!!! il révèle des éléments bien trop important relatif au premier opus)..Et ma seule envie? Lire le tome 2 de suite. Celles qui me suivent savent que je détèste lire 2 tomes de suite mais ici c'est plus fort que moi, j'ai très envie de connaître la suite des aventures de Jamilet, elle m'a trop envoûtée pour que je puisse la laisser s'échapper de mon imaginaire ainsi....

Si je devais trouver quelques mots clés pour résumer mon expérience avec Cécilia Samartin : Poétique, intriguant, passionnant, émouvant et totalement addictif.
Vous ne sortirez pas indemne à la fin de votre lecture de la Belle Imparfaite.
Petite note personnelle pour Ingrid : TU VAS ADORER
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La suite de la Belle Imparfaite

Qui est Cécilia Samartin ?

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Née en 1961 à La Havane, élevée à Los Angeles, Cecilia Samartin étudie la psychologie avant de devenir thérapeute, oeuvrant principalement auprès de la communauté latino de Californie.
Son premier roman publié en France Le Don d'Anna a été traduit dans dix pays.

Visitez le site de l'auteur : www.ceciliasamartin.com

A publié aux Editions l'Archipel
Rosa et son secret, 2013
La belle imparfaite
, 2012
Le don d'Anna
, 2011

A publié chez Archipoche

La belle imparfaite, 2013
Le don d'Anna
, 2012

 
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Au coeur des angoisses de toute mère, un premier roman au suspense redoutable.

Jeune maman débordée en pleine crise conjugale, Ruth Donaldson reprend espoir le jour où elle embauche Agatha. En un rien de temps, Agatha réorganise la maison, plante un petit potager, persuade Betty, cinq ans, de faire ses nuits dans son lit et parvient même à apprivoiser le petit Hal qui, à trois ans, n'a toujours pas prononcé un mot. Bref, la baby-sitter parfaite.

Un peu trop parfaite... Car tout à son soulagement de pouvoir souffler et se consacrer de nouveau à son job et à son mari,
Ruth ne réalise pas qu'Agatha a autre chose en tête que le bien-être des petits. Et que derrière ce masque de perfection se cache une personnalité troublée prête à tout pour exercer sa dangereuse emprise...

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Éditeur : Pocket
Collection :  Pocket roman
Langue : Français
Genre : Contemporain drame
Date de parution :  16 mai 2013
Série : /
Titre en VO : Everything and nothing
Nbre de pages : 320
Prix :  6,36€ sur amazon
Ma note :  4,5/5


Mon avis sur ce roman

Ce roman me faisait envie depuis sa sortie poche pour son synopsis assez intéressant et une histoire qui me semblait palpitante. C'est donc un plaisir pour moi de pouvoir découvrir et chroniquer aujourd'hui ce livre.

Nous entrons dans l'univers de Ruth et Christian, un couple qui vit des moments difficiles. Christian l'a trompée il y a quelques mois et ils sont en pleine reconstruction d'une famille. Pendant ce temps là, Ruth tente de vivre à la fois une vie de maman et de femme d'affaire. Mais les choses se compliquent, Ruth commence à faiblir, à perdre l'envie maternelle, à être dépassée par sa vie et les évènements environnants. De plus ses enfants reflètent son mal être : Hal le plus petit de 3 ans ne mange toujours pas de nourriture solide et Betty la plus âgée ne passe pas une nuit sans se réveiller.
C'est alors qu'ils décident d'engager une nounou à temps plein, c'est à dire 24h/24. Celle ci sera donc logée, nourrie et blanchie. C'est en Agatha qu'ils trouvent la perle rare car celle ci s'investit totalement dans son travail. Enfants, ménage, cuisine, elle mène tout de front du haut de ses 24 ans. Mais parfois peut être un peu trop...

Ce roman nous raconte clairement l'histoire d'un couple qui souffre et c'est ce qui est mis en avant plan. La vie de Ruth et Christian est la priorité de ce roman et l'auteur réussit à nous faire ressentir tant les émotions de Ruth que ceux de Christian. En tant que maman, je n'ai eu aucun mal à m'identifier à Ruth et aux sentiments qu'elle a pu ressentir. Mais malgré la bêtise de son mari, j'ai pu à quelques moments me plonger dans son univers à lui.
Cette histoire de couple prend vraiment aux tripes car cela peut nous arriver à toutes et cela est tant effrayant que fascinant à la fois.
La plume de l'auteur m'a emportée et je n'ai pas pu lâcher mon livre avant la révélation finale. Ce roman qui n'est pas un thriller au sens propre du terme m'a donné cette impression de lecture addictive et prenante.

A coté de l'histoire familiale, découvrons les failles d'Agatha et son objectif en intégrant la famille. L'auteur nous livre des détails prenants tout au long de l'histoire et petit à petit nous comprenons le but d'Agatha et le pourquoi de ses actes. Je regrette un peu que cet aspect de l'histoire ait été mis en second plan et que nous n'ayons pu apercevoir que des brides de la baby-sitter. J'aurai aimé plongé un peu plus sans son univers, quitte à rajouter quelques pages au roman.
Cela n'a en aucun cas entravé ma lecture que j'ai trouvé délicieuse. Lire un livre en une seule journée n'est pas une habitude chez moi mais Araminta Hall a réussit ce pari qu'est une addiction totale à son roman.

Je ne conseille pas ce livre à tout le monde : Il risque de toucher plus profondément les mamans que les jeunes célibataires sans enfants. C'est ce que je remarque personnellement, je ne pense pas que j'aurai pu être touchée par la vie de Ruth si je n'avais pas moi même été une maman. Maintenant peut être que ce roman vous touchera en plein coeur, et si vous pensez que ce sera le cas, n'hésitez pas et foncez car cette plume en addictive et j'ai fait partie de la famille Donaldson pendant plusieurs heures.

Je vous conseille donc ce livre qui est un contemporain orienté drame familial et je vous invite donc à découvrir la plume de cette auteur si vous ne l'avez jamais lue avant ca. Il y a une moral dans ce livre, une moral assez forte sur la vie de famille et la vie de couple. Je vous invite à la découvrir car personnellement elle m'a beaucoup touchée.


Petite note à signaler : Ce roman ne comporte aucun chapitre. Ce fut assez déroutant au début mais je m'y suis vite habituée et ma lecture ne faut en aucun cas entravée par ce petit défaut. Je tenais à vous le signaler

 
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Angleterre, 1770. Susan Penhalligan accepte un mariage de raison pour sauver sa mère et son frère Billy de la misère. Mais son coeur est pris par Jonathan Cadwallader, parti courir les mers à bord de l’Endeavour du capitaine Cook.

Quinze ans plus tard, Billy est déporté en Australie pour contrebande. De leur côté, Susan et son mari partent s’installer à Botany Bay, à quelques kilomètres du futur centre de Sydney, où l’Empire britannique a décidé de fonder une colonie. Ils y découvrent un continent fascinant ainsi que ses habitants, les aborigènes.

Mais Susan est loin de se douter de tout ce qu’elle va devoir surmonter avant de pouvoir faire sienne cette terre du bout du monde…

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Éditeur : Archipel / Archipoche
Collection :  Poche
Langue : Français
Genre : Contemporain
Date de parution :  2 mai 2013 en format poche
Série : Oceana
Titre VO : Lands Beyond the Sea (2007)
Prix :  8,22€ sur amazon
Ma note :  4/5


C’est un grand plaisir pour moi d’avoir reçu  ce premier tome d’une saga de Tamara Mc Kinley des éditions Archipel car cette auteur a une plume incroyable, qui sait vous emporter dans son univers. Elle vous embarque facilement en Australie qui est la contrée dont elle nous parle le plus souvent dans ses romans.

Embarquons ici dans l’histoire de Susan dont on va découvrir la vie en plusieurs parties. La première étant son adolescence ou elle est éprise de Jonathan mais malheureusement leur différence de classe les empêche de construire un avenir.

Ensuite partons plutôt à l’aventure avec Jonathan qui va sillonner le monde avec son oncle pour découvrir de nouvelles terres. Le voyage durera plusieurs années parce qu’en 1780 c’est ainsi qu’on voyageait.  Il va découvrir la vie marine mais également de nouvelles contrées. Il a promis à Susan de lui revenir mais son voyage s’éternise d’un an supplémentaire et Susan pense qu’elle a alors perdu son amour.  C’est ainsi qu’elle se marie – un peu par obligation familiale – avec Ezra à qui elle fera 4 beaux enfants.

C’est lorsque Jonathan revient de son long périple que les choses se mettent réellement en place. Nous sommes alors à la moitié du roman et je ne vous mens pas en vous avouant que cette première partie, même si elle fut intéressante, fut quelque fois laborieuse à la lecture car je ne savais absolument pas ou j’allais ni vers quoi l’auteur nous emmenait.

La seconde partie du roman va être bien plus intéressante et plus constructive à l’histoire qui nous intéresse ici et j’ai pris beaucoup de plaisir à me mettre à la place de Susan qui est une femme forte, blessée et complètement déchirée par la vie. J’ai admiré cette héroïne et l’auteur a su me donner l’émotion nécessaire pour me déconnecter de ma vie et me plonger dans la vie de Susan.

La plume de l’auteur est le point le plus important de cette chronique car elle a une plume totalement envoutante et entrainante. Je ne la qualifierai pas de facile car il faut « suivre » ce roman de près pour tout comprendre car il y a beaucoup de personnages, d’endroits différents.. Ce roman n’est pas du tout linéaire et c’est peut être ce qui fait sa force après tout.

Néanmoins je dois souligner de grosses longueurs par moment (surtout le prologue) mais les gros moments d’émotions contrebalancent totalement cet effet et le roman ne s’essouffle jamais, tout comme la vie de Susan qui est totalement incroyable.

Ce livre nous emmène dans une Australie du  18e siècle et nous peint un tableau complet de ce nouveau continent.

Les thèmes de ce roman sont forts : La condition de la femme, l'amour impossible, les nouveaux continents. Que de notions si importantes et Tamara MCKingley a réussi à nous embarqué dans cet univers si inconnu pour nous et à y mêler un paquet d'émotions.

Si vous n'avez jamais lu aucun roman de Tamara McKinley je vous invite à la découvrir car sa plume est riche et elle vous emmènera dans des contrées incroyablement fascinantes. Ses héros sont plein d'émotions et d'histoires à vous raconter.


Une petite déception sur le synopsis du roman qui nous raconte peut être un peu trop vite certains éléments.

Le second tome est sortie récemment aux Editions Archipel en format Broché
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Lorsque George Collinson rencontre Eloïse dans la demeure du gouverneur à Sydney, c'est le coup de foudre. Mais Eloïse est mariée à Edouard Cadwallader, l'ennemi de George, un homme capable d'une grande violence, qui ne laissera ni Eloïse ni leur fils le quitter vivant.
Tandis que George et Eloïse luttent pour garder leur amour intact, d'autres batailles font rage. Les pionniers se battent contre les aborigènes pour sauvegarder leurs terres et assurer l'essor de leurs domaines.
Débarque alors le rebelle irlandais Niall Logan, arrivé enchaîné dans la colonie, qui rêve du bateau qui le ramènera chez lui. Malgré le risque de pendaison pour insurrection, il saisit sa chance de se révolter.
Bien que leurs maris respectifs soient amis, Nell Penhalligan et Alice Quince ressentent une violente inimitée l'une pour l'autre dès leur première rencontre. Mais, lorsque la tragédie menace, les deux femmes se serrent les coudes..

 
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Paris 2002. Julia Jarmond, journaliste américaine, est chargée de couvrir la commémoration du Vél d'Hiv. Découvrant avec horreur le calvaire de ces familles juives qui furent déportées à Auschwitz, elle s'attache en particulier au destin de Sarah et mène l'enquête jusqu'au bout, au péril de ce qu'elle a de plus cher.

Paris 16 juillet 1942. A l'aube la police française fait irruption dans un appartement du Marais. Paniqué, le petit Michel se cache dans un placard. Pour le protéger, sa grande soeur l'enferme et emporte la clef, en lui promettant de revenir. Mais elle fait partie des quatre mille enfants raflés ce jour-là...


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Éditeur : Le livre de poche
Collection : Littérature & Documents
Langue : Français
Genre : Contemporain
Date de parution :  22 septembre 2010
Série :/
Nombre de pages: 416 pages
Titre original :  Sarah's Key trad. Agnès Michaux
Prix :  6,74 €
Ma note : 5/5

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C'est avec beaucoup d'émotions que je clôture ce roman et que je lui attribue un coup de coeur. En lisant la 4e de couverture j'avais pourtant eu une certaine réticence à la lecture de ce roman mais c'est vraiment sans regret que je vous dévoile mon avis aujourd'hui.

Tatiana de Rosnay est une auteur que j'avais vraiment envie de découvrir et c'est pour divers challenges que j'ai sortir ce roman de ma bibliothèque ce mois ci.
Nous partons à la découverte de Julia, une journaliste, la quarantaine, mariée, une fille de 10 ans. Elle se voit attribuée l'écriture d'un article sur un sujet dont elle ignore tout : Le Vel d'Hiv (plus d'informations ici : HISTOIRE.) En effet Julia est une américaine et elle ne connait donc rien de la catastrophe de cet été de 1942, elle ne sait pas que les juifs ont été arrêtés puis tués... Etc...
C'est en se renseignant pour son article que Julia va prendre son article un peu plus à coeur que prévu et va commencer à faire des fouilles très approfondies, principalement sur une certaine Sarah.

Tatiana de Rosnay nous fait une narration en parallèle : Nous avons d'un coté la vie de Julia avec ses recherches et de l'autre la vie de Sarah en 1942 avec ses horreurs. Les chapitres sont alternés et cela donne un certain rythme à l'histoire.
Les chapitres étant plutôt très courts, j'avoue que j'ai pris grand plaisir à tourner les pages rapidement et à me laisser submerger par l'envie de lire "encore un chapitre". C'est toujours un bonheur pour moi, lectrice, de découvrir les chapitres courts car ils apportent un certain rythme que j'apprécie grandement.
J'ai adoré découvrir la "vérité" en même temps que julia, j'ai aimé parcourir ces lignes en me demandant ou j'allais et ce que j'allais moi aussi découvrir. J'ai vraiment un coup de coeur pour la plume de cette auteur que je découvre avec un réel grand plaisir.

Ce livre m'a totalement éblouie, moi qui ne suis pas du tout adepte des histoires de guerre, avec les juifs, les allemands etc...Ici je n'ai éprouvé aucune difficulté à m’imprégner de ce roman, je dirai même plutôt que j'ai eu beaucoup de facilité à le lire et à être avec "eux". L'auteur a une plume telle que j'ai été émue et j'ai partagé les joies et les peines de Julia, les découvertes et les angoisses qu'elle a pu ressentir tout au long du livre. J'ai été "elle" pendant ma lecture et j'ai totalement adhéré à ce ressenti que j'ai éprouvé tout au long de ma lecture.
Rares sont les livres qui me font monter la boule dans la gorge et celui ci en fait partie. Rares sont également les livres que j'ai du mal à lâcher, que j'ai du mal à quitter et celui ci en fait partie aussi.

Au moment de ma lecture, le film est passé sur les écrans et je vous avoue avoir eu beaucoup de mal à ne pas le regarder. En effet je déteste lire un lire après avoir vu le film donc je l'ai enregistré et il me tarde VRAIMENT de regarder ce film, en espérant ne pas être déçue.

Attention ce livre est classé dans les drames contemporains, ce n'est pas toujours facile à lire car on y découvre des éléments difficiles mais dès que vous vous sentez prêt(e)s, foncez !!! Foncez vraiment pour découvrir ce merveilleux livres qui mettra vos émotions en avant plan.
Entre quête personnelle, histoire et sentiments, l'auteur nous a livré ici un petit bijou de la littérature.

L'auteur en quelques mots
Tatiana de Rosnay est née le 28 septembre 1961, à Neuilly-sur-Seine. Balance ascendant Scorpion. Elle se décrit comme étant "franglaise". Elle a été élevée à Boston et à Paris. Son père est français d'origine russe, sa mère, anglaise. Tatiana a écrit son premier roman dans sa langue maternelle, l’anglais, à l'âge de 11 ans, sur un cahier Clairefontaine.  Après des études littéraires en Angleterre, à l’université de East Anglia, Tatiana a travaillé à Paris comme journaliste, pour Vanity Fair, Psychologies, ELLE et le JDD.  Elle a publié son premier roman, L'Appartement témoin, en 1992. Depuis, elle a publié onze romans en France, dont Elle s'appelait Sarah, vendu à neuf millions d'exemplaires dans le monde. Tatiana aime le bleu turquoise, les voyages, le rire, les figuiers, Mozart, Emile Zola, Virginia Woolf et la musique disco. Sa romancière préférée est Daphné du Maurier. Elle vit à Paris avec sa famille.
Source: http://www.tatianaderosnay.com

Lu dans le cadre des challenges suivants :

 
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Les « vaches de Staline », c’est ainsi que les Estoniens déportés désignèrent les maigres chèvres qu’ils trouvèrent sur les terres de Sibérie, dans une sorte de pied de nez adressé à la propagande soviétique qui affirmait que ce régime produisait des vaches exceptionnelles. C’est aussi le titre du premier roman de Sofi Oksanen, dont l’héroïne, Anna, est une jeune Finlandaise née dans les années 1970, qui souffre de troubles alimentaires profonds. La mère de celle-ci est estonienne, et afin d’être acceptée, cette femme a tenté d’effacer toute trace de ses origines, et de taire les peurs et les souffrances vécues sous l’ère soviétique. Ne serait-ce pas ce passé qui hante encore le corps de sa fille ? 


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Éditeur : Le livre de poche
Collection :  /
Langue : Français
Genre : Contemporain
Date de parution :  17 avril 2013
Série :/
Nombre de pages: 552 pages
Titre original :  Stalinim lehmät (2003)
Prix :  7,50 €
Ma note : 3/5


Les vaches de Staline en édition de poche sortira dans 2 jours, à savoir le 17 avril 2013 mais d'ores et déjà je vous invite à pénétrer dans l'univers si particulier de Sofi Oksanen.

L'histoire qui nous est narrée ici alterne entre le passé le présent et sincèrement je ne l'avais pas compris tout de suite car oui il faut un temps d'adaptation pour "comprendre ce roman". Ce roman qui nous raconte la vie de Katariina et de sa fille, Anna. Deux femmes que la vie n'a pas aimée, deux femmes qui n'ont pas vu que le coté rose de la vie.
On alterne entre l'enfance de Katariina et sa vie actuelle et pareil pour Anna nous parcourons tant sa vie d'enfant que sa vie actuelle, sa vie de boulimique anorexique. Un souci qui nous est expliqué de façon rude et intense : comment elle se faisait vomir, ce qu'elle mangeait, .... Les détails sont poignants et pourtant si intenses à la fois.
Katariina est elle partagée entre l'Estonie et la Finlande (immigrée Finlandaise) et c'est là je pense que le bas blesse pour une lectrice quelconque comme moi c'est que je n'y connais rien à ces deux pays ni à leurs différences tant politiques que territoriales donc il y a certains passages que je n'ai pas vraiment compris ou qu'il m'a fallu plusieurs lectures pour arriver à mettre un début et une fin.
La plume de l'auteur est juste ...comment pourrais je vous expliquer la plume de Sofi Oksanen ? Tant incroyable que brouillon. J'ai parfois eu l'impression que l'auteur nous couchait sur papiers des éléments, des évènements, des faits mais sans y mettre ni un lien ni un début ni une fin... Il nous faut une lecture intensive et parfois rude pour comprendre et faire un puzzle de tout ce qu'elle nous raconte.
Et pourtant ce livre a été une superbe découverte. Il m'a été difficile de me séparer de ce roman qui m'appelait quotidiennement et qui me forçait à le terminer. Sofi Oksanen est juste impressionnante parce que sa plume est malgré tout très addictive. Elle manque de fraîcheur mais elle est pourtant très intense et impressionnante.
Cette auteur me fait penser à une éclopée de la vie en recherche de poésie et j'ai pris beaucoup de plaisir à la découvrir. Il est certain qu'on ne lit pas du Sofi Oksanen "comme ça" mais je vous invite à lui faire une place dans votre bibliothèque.
Attention ce n'est pas un livre qu'on dévore en 2h ou au bord d'une piscine!!!
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Sofi Oksanen

Oksanen devient connue en 2003 pour son roman Stalinin lehmät (Les Vaches de Staline), qui conte l'histoire d'une jeune fille souffrant de Troubles des conduites alimentaires et parlant de l'image des femmes estoniennes immigrées en Finlande. Ce livre a obtenu le Prix Runeberg. (Source ICI)

 
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Jocelyne, dite Jo, rêvait d’être styliste à Paris. Elle est mercière à Arras. Elle aime les jolies silhouettes mais n’a pas tout à fait la taille mannequin. Elle aime les livres et écrit un blog de dentellières. Sa mère lui manque et toutes les six minutes son père, malade, oublie sa vie. Elle attendait le prince charmant et c’est Jocelyn, dit Jo, qui s’est présenté. Ils ont eu deux enfants, perdu un ange, et ce deuil a déréglé les choses entre eux. Jo (le mari) est devenu cruel et Jo (l’épouse) a courbé l’échine. Elle est restée. Son amour et sa patience ont eu raison de la méchanceté. Jusqu’au jour où, grâce aux voisines, les jolies jumelles de Coiff’Esthétique, 18.547.301€ lui tombent dessus. Ce jour-là, elle gagne beaucoup. Peut-être.

Éditeur : JC Lattès
Collection :
Langue : Français
Genre :Contemporain
Date de parution :  01 février 2012
Série : /
Nombre de pages : 185 pages
Titre original :  /
Prix : 15,20euros
Ma note : 5/5

J'avais très envie de me plonger dans un roman contemporain "adulte" et celui ci me faisant de l'oeil depuis quelques temps déjà, j'ai plongé directement dans cette plume d'auteur que je ne connaissais pas.

Pénétrons dans la vie de Jocelyn, cette femme de plus de 45 ans qui a une vie tout à fait banale : Un mari pas très intéressant ni très beau mais qu'elle aime très fort, un papa malade, une maman décédée, une mercerie à elle, deux enfants...Bref une vie bien rangée malgré les soucis qui la tracassent, des soucis de femmes à priori banals.

Jusqu'au jour ou Jocelyn gagne une somme d'argent incroyable mais décide de ne rien dire à personne parce qu'elle a peur, parce qu'elle ne veut pas que sa vie change et parce qu'elle ne veut surtout pas qu'on l'aime pour son argent. Personne ne sera donc jamais au courant de son gain d'argent. Elle décide cependant de créer sa liste d'envies et sa liste de besoin...Listes qui vont complètement changer sa façon de penser et réagir.

La liste de mes envies est subliment bien écrit, dès la première ligne il m'a fallu savoir la suite. Cette histoire somme toute banale m'a complètement emportée dans la vie de Jocelyn. Qui l'eut cru? Je ne pensais à m'attacher autant à ce genre d'histoire et pourtant je suis passée par bien des émotions tout au long de ma lecture.
La plume de Grégoire Delacourt m'a conquise et il m'a été impossible de lâcher cette lecture avant d'en connaître le terme.

J'ai été conquise par la plume et par la morale de l'histoire. Elle est énorme cette morale, elle m'a fait réfléchir une bonne partie de la soirée et je me suis remise en question pour de nombreuses choses dans la vie en général. Ce livre m'a fait réagir et je le remercie pour ça. Un livre qui m'apporte de la réaction et de l'émotion : Je dis oui je dis bravo et je continuerai à lire les livres de cet auteur que je découvre.


Ce livre m'a donc conquise tant pour le fond que pour la forme, il parle d'une histoire mais il parle également de thèmes qui portent à réfléxion, de valeurs de la vie, d'amour et des choses importantes. Ce livre est un livre à lire et à dévorer.

Et vous? qu'auriez vous fait si vous aviez gagné une somme colossale? Quel aurait été votre réaction?

J'ai remarqué que les avis sont vraiment mitigés concernant ce roman : Soit on adore, soit on déteste donc faites vous votre avis et ne vous laissez pas trop influencer par mon jugement.
Lu dans le cadre de mon challenge :
 
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La fugue de Thanh plonge dans la stupeur ses parents, un couple de professeurs respectés, ainsi que toute la petite ville proche de Hanoi où vit cette famille modèle. À seize ans, le jeune homme était promis à un brillant avenir et n’avait jamais donné le moindre signe de trouble ni de rébellion.
Quand on le retrouve quatorze ans plus tard – en 1999, le temps du récit –, il est devenu gigolo, entretenu par une femme d’affaires rencontrée dans la maison close de Saigon où il exerçait ses talents de prostitué.
Comment – et pourquoi – ce jeune homme sans histoires en est arrivé là, c’est ce que dévoile ce roman diaboliquement construit.
Thanh a tout le temps, pendant ses longues journées dans la villa de la côte que seuls rythment des dîners dans des établissements de luxe, de se remémorer son passé.
Ses jeunes années sont autant de souvenirs lumineux : elles ont été à jamais marquées par la présence radieuse de Tra My, son amie de toujours, la petite fille que ses parents avaient recueillie et dont il était tombé éperdument amoureux.
Sa descente aux enfers après sa fugue vient en sombre contrepoint de cette enfance heureuse : les scènes époustouflantes de son arrestation par erreur dans un hôtel de passe, de son emprisonnement avec des droit commun ou de sa rencontre avec le proxénète qui l’a embauché donnent à Duong Thu Huong la matière d’un portrait sans appel d’une société vietnamienne déstabilisée et corrompue que dominent le sexe, le pouvoir et l’argent.
Quand Thanh ne supporte plus sa vie oisive d’objet sexuel et qu’il décide de prendre un nouveau départ, il ne peut s’empêcher de buter sur le traumatisme subi lors de ses seize ans. La scène qui le hante, et dont son propre père est l’acteur principal, donne la clé de sa dérive et du roman tout entier.
La question sous-jacente que pose en effet Duong Thu Huong tout au long de ce livre consacré aux enfants des hommes et des femmes de sa génération, celle qui s’est battue pour des idéaux et qui ne se reconnaît pas dans le Vietnam d’aujourd’hui, est déchirante : qu’avons-nous fait à nos enfants ? quel monde leur laissons-nous ?

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Editeur : Le livre de Poche
Collection : /
Langue : Français
Genre : Contemporain
Série : /
Nombre de pages : 752
Roman traduit du vietnamien par Phuong Dang Tran


Ma note :


Le sanctuaire du coeur est un livre complexe et complet qui retrace la vie de Thanh qui fugue avant de sombrer dans la prostitution. Cela à cause d'une trahison familiale.
Thanh a été élevé dans un cocon familial et cette fugue l'emportera dans la déchéance et la violence des rues. Thanh connaitra la prostitution et il donnera du plaisir aux femmes qui recherchent un peu d'attention.
Je ne vous raconte pas plus de l'histoire car le résumé officiel en dévoile suffisamment et je ne souhaite pas vous en dire plus au risque de spoiler.
L'auteur retrace les douleurs du Vietnam et nous emporte avec elle dans les histoires de colonialisme et de guerre.
Duong thu Huong nous fait ici un récit dans un récit en nous racontant, en plus de la vie de Thanh la vie de sa famille et ses amis.  Je vous clairement vous avouer que c'est ce qui a mis la longueur dans le récit et qui a rendu le livre un peu long parfois.
Les relations familiales sont clairement mis en évidence dans ce roman car elles sont un point très important en Asie, elles sont sacrées et nous mettons ici clairement le doigt sur le respect des traditions familiales ou la vie personnelle
Ce roman n'est pas facile à lire et l'histoire est sombre et douloureuse. Par contre l'auteur est juste incroyable donc ne passez pas à côté de sa plume qui vous emportera dans un univers encore inconnu.

J'avoue que ce livre n'a pas été un coup de coeur non plus parce que l'histoire du Vietnam m'est totalement inconnue et je suis passée  à côté de certains éléments simplement par manque de culture.
Si vous êtes amateur d'Asie, si vous connaissez son histoire, si vous connaissez les coutumes, ce roman vous plaira vraiment.

En dehors de cela ce roman m'a néanmoins beaucoup plu car je me suis sentie emportée dans l'histoire de Thanh et j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre son parcours, certes chaotique.

Une belle découverte